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Lumière sur mes émotions...
11 mars 2010

Il Est Bien Des Choses Qui Ne Paraissent Impossibles Que Tant Qu'On Ne Les A Pas Tentées …

   Un jour, ce qui s’en vient, devient ce qui a été. Sans faire si gaffe que ça, on se perd. La main que tu tenais, tu la tenais plus vraiment et quand elle a glissé, tu t’es dit que c’était pour revenir. Sauf que ça revient pas. Tu sais plus si c’est toi ou l’autre, mais ça revient pas. Alors, la main que t’avais, elle se retourne et c’est comme si, quelque part, tu quémandais, pour un amour, pour un nouveau départ, un nouvel espoir.

   Et rien.

   Non rien n’y viendra plus jamais, ni mot, ni geste, ni baiser. Et là, jamais, ça se mesure comment ? Sur une vie ? Deux ? Plus ?

   C’est quoi à jamais. Jamais, c’est plus d’espoir, c’est ça ? On reprend, on remballe, merci d’être passé, l’histoire était belle, il faut retenir tout cela, uniquement, passe à la maison à l’occasion ?

   “”Ou c’est juste le temps d’aller souffler, d’aller se tester à un autre et dire, finalement, le précédent, c’était bien ? “”

   Toi, sans t’apercevoir, alors que ta bouche dit tout ce que tu as dans le cœur sans te trahir, tout ce que tu veux entendre c’est “on va y arriver, on va y arriver !” Tu as ton ombre qui appuie, là, dans un coin pour te dire que jamais, ce n’est plus.

   Paume vers le ciel, tu peux.

   Paume vers le ciel, tu pleures.

   Paume vers le ciel, malgré le malheur, tu espères.

   Paume vers le ciel, c’est peut-être maintenant, enfin, que tu m’aimes.

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   Ça s’en vient. Doucement, ça fait son nid. Et puis doucement aussi, ça grandit et j’en fais autant.

   Je ne dis pas que ça prendra pas du temps, que ça ne va pas me déformer ici ou là, mais d’un coup le vertige, c’est une ronde. C’est une valse, un mec qui te fait tourner, tourner dans une danse interminable.

   Tu lui cries, stop ! Arrête ! Et tu souris, tu ries. Vous terminez au sol et il s’écroule sur toi. T’as la tête qui tourne tant que t’arrives même plus à viser sa bouche pour lui prendre un baiser. Ça tourne et ça te libère. Putain, ce qu’il était temps.

   Là où tu es, bizarrement, c’est un peu cotonneux. Tu sais que ça va être lourd, que ça va être pas évident tous les jours, mais ça pousse, hein ? Ça pousse au cul. Mais il est bon, lui, il est bon. Je ne te garantie pas des lendemains qui chantent, mais des roses sous les pieds.

   A toi de voir, de marcher sur les pétales ou sur les épines. Je peux t’éduquer avec ce que je peux, et toi, tu m’élèveras où tu veux.

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   Dans l’espace d’une seconde, dans un centième d’elle, j’aurais aimé que mes yeux figent cet instant de bonheur.

   Faire un clic pour ton geste sur ma joue. Faire un clac pour ne jamais oublié le “je t’aime” qui claqua sur ta langue.

   Pour glisser l’éternité entre les deux…

   Et voilà que mes paupières se ferment.

   Me revient alors ton premier pas vers moi, immortalisé dans cette photo.

   Et ma mémoire nous feuillette, par clichés, par quelques chuchotements qui me susurrent “j’ai été là”.

   Que ce soit sur le papier qui jauni ou sur des flashs, comme une brise fraîche de printemps, où que je sois, ces images gardent en souvenir cet enfant que tu as fait de moi.

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   On y va ? On le fait ce bout de route, dis ? Souris-moi, dis-moi oui.

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