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Lumière sur mes émotions...
26 novembre 2010

Unforgettable …

C’est le dernier texte, alors je ne vais pas écrire en prose, chercher le détail ou le mot qui sublime, ou encore me lancer dans un élan de poésie mal contrôlé.

C’est juste moi.

   - - -

 

   Il n’y a pas de fin à mon envie, mon désir, pas de chute à ce que j’écris. Je veux être dans le confort de ton corps et dans tes yeux perdus au loin. J’en ai chaud aux lèvres rien que d’y penser.

   Il n’y a ni mots ni objectif pour mettre en scène ou seulement évoquer la subtile alchimie du sentiment amoureux qui me lie inexorablement à toi. Je ne le raconte pas, je le vis, tout simplement.

   C’est une fulgurance qui ravage tout sur son passage, qui fait crépiter les relais synaptiques comme une tempête de pop-corn dans un champ de micro-ondes, c’est une évidence qui affole le rythme cardiaque, c’est un souffle légèrement appuyé, un regard tendre, un rire qui soulage, un sourire immense qui envahit le monde, des mots qui coulent et qui apaisent.

   C’est ta voix que je reconnaitrais entre mille, sentant comme une légère poussée de fièvre, accompagnée de frissons entre les épaules en me sentant d’un seul coup devenir léger, impondérable.

   C’est l’idée que ton nom, avec le visage et le corps qui l’enveloppe, va se fixer dans un endroit bien précis des cellules de ma mémoire et que je m’oublierai sans doute moi-même avant de pouvoir t’oublier.

   C’est gouter, les yeux fermés, le gout iodé de tes lèvres pendant qu’une onde de plaisir me traverse de part en part, provoquant un dilatation de la durée, d’un seul coup.

   C’est la pensée qu’un jour tu sera peut-être enceinte d’un autre, et à cet instant là je suis traversé par une telle peur que je me sens tout de suite au bord des larmes.

   C’est ton image qui me fait me sentir portée par un tel courant de vie, une telle nervosité, que j’ai la sensation à chaque foulée de rebondir sur le trottoir.

   Ce n’est plus aucun bruit, je ne sens plus le souffle de l’air, la rotation de la terre s’interrompt quelques secondes pendant que je perçoit très distinctement la vibration de ma propre émotion, comme une sorte d’onde sonore dont je compte mentalement la durée de la diffusion ne serait-ce qu’en pensant à tes iris marrons posés sur moi …. Il y a de quoi en perdre la parole.

   C’est la forme de ton visage incliné se dissolvant en millions d’atomes lumineux qui te font rayonner. Car tu es rayonnante, aussi surement que je suis juste heureux de te savoir là, quelque part, en vie. Bien entendu, en cherchant la petite bête, on peut distinguer un léger bouton de ici ou une petite cicatrice là, mais ce sont des défauts microscopiques que seul justement un regard amoureux est capable d’apercevoir et de mémoriser ensuite pour sa délectation personnelle.

   C’est croire que le temps n’est qu’une pure illusion de perspective, avec cette rencontre à la va-vite, qui est devenue un amour insensé et irrévocable, quelque chose de beau et d’inoubliable.

   C’est, à chaque fois que je te vois dans mes songes, être ému par ta fragilité et ta beauté, et de souhaiter de tout mon cœur que les choses puissent s’arranger entre nous deux.

   C’est me demander ce que je vais faire à présent ? Moi qui n’a jamais été amoureux à ce point-là. Tout, après toi, me parait même incroyablement lointain et dérisoire.

   C’est croire en l’élasticité du possible, sans toucher à l’équilibre de la planète, en me disant que la rencontre de nos trajectoires n’avait rien d’une illusion d’optique.

   C’est savoir que j’ai sans doute eu ce que je méritais, et ce que nous méritons tous, autant que nous sommes, quand on ne sait pas aimer ceux qui nous aiment. Car tu m’aimais, vraiment, et la justice providentielle, après m’avoir élevé au faite de ce bonheur inespéré, m’a précipité tout en bas. Ainsi soit-il.

   C’est le fait que tu me paraisse plus insensée de jour en jour.

   C’est à la foi quelque chose de très fort et d’inévitable …

   C’est ce qui m’étonne le plus, pas que ce soit aussi fort, je le sais depuis toujours, mais que ce soit aussi inévitable, que je sois amoureux fou de toi, inéluctablement.

 

   - - -

 

   Voilà Laura, tu sais tout,

   Tout ce que je suis,

   Tout ce que je pense et,

   Tout ce que je t’aime.

 

   J’ai envie de te revoir.

 

   Fabrice.

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