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Lumière sur mes émotions...
24 mars 2010

Ma Préférence …

   Ca commence comme un rêve d’enfant,

   On croit que c’est dimanche,

   (et nous sommes si tranquilles, là, au cœur de la ville. C’était une fin d’après-midi. A l’heure où les ombres fidèles sortant peu à peu de chez elles composent doucement la nuit, comme a notre rencontre, comme aujourd’hui, comme demain surtout …)

   Et que c’est le printemps.

   …

   Sur mon travail tombe encore le soir, et les mots restent dans le noir. Qu’on me pardonne encore. Je ne prend pas de pose, pour dire seulement ces choses.

   …

   De toutes façon,

   L’autre n’est qu’une multitude de pièges. Si je regarde bien, dès le départ, elle me fait tomber fou amoureux. Et puis voilà qu’à peine remis sur mes deux gambettes qu’au détour de ce regard qu’elle pose sur moi, elle me fait battre un peu plus le cœur. Et ça, le cœur, battre trop, il apprécie pas, parce que c’est extrêmement fatiguant, mais j’adore la fatigue, cette fatigue.

   Dieu qu’il est chiant l’autre, avec ses attitudes tellement attachantes, ses mains qui traînent et me frôlent, ses sourires pleins d’attentions… Parce qu’avec tout ça et tout ce que je passe sous silence, l’autre, quand il se barre, il aime bien te laisser le manque en attendant son retour.

   Y’en a qui ont trouvé des solutions avec des pelotes de laine, mais comme je suis déjà pas foutu de plier correctement une chemise, je vais pas commencer à tricoter. Et pour peu qu’elle se soit tirée pour de bon, je reste non seulement avec le manque, ce trou béant que je nourris de caresses dans le vent, mais aussi avec la mélancolie.

   Nan, mais casse-toi si tu veux, mais prends les avec toi tes Schoko-Bons, ton tapis de souris et ton oreiller. Pour les souvenirs, t’en fais pas, j’ai un four à cet usage.

   Quel gâchis de passer autant de temps avec quelqu'un pour finalement s'apercevoir qu'elle redevient une inconnue ...

   L’autre, c’est une multitude de pièges.

   …

   Et puis merde, je pense pas un mot de tout ça. Sais-tu vraiment ce que nos corps attendent ? – ce qu’il en savent ou ce qu’il croient ? J’aimerais, à boire à ton corps et à le gouter, que le sel de ses pores plus encore nous assoiffe et que notre désir de l’un et de l’autre soit si fort que l’oubli seul puisse en être la menace.

   L’oubli … j’aimerais ne plus pouvoir oublier. Oublier ton désir. Oublier, bien souvent, c’est mourir tu sais. Et mourir, c’est oublier.

   J’aurais aimé que tu reste, j’aurais aimé rester. J’aurais voulu rester … c’est sur.

   Parce que oui, on oublie trop facilement, parce qu’on se ment à soi-même. Et l’oubli, c’est la mort de tout. Que l’autre vous manque, ce n’est pas trop grave, parce qu’on sera toujours dans le manque de l’autre, même s’il n’est jamais trop loin.

   Le pire, c’est l’oubli. Oublier d’où tu viens, oublier qui t’as tendu la main, oublier que tu as aimé cette personne à t’en souder les dents les soirs d’absence. De toutes façon, on ne l’emmène pas au paradis l’oubli. Parce qu’à faire semblant, on ne gagne rien. Tentes de m’oublier, et tu en crèvera d’amour …

   Aussi loin que j’ai pu être, je n’ai jamais oublié et j’ai toujours gardé le souvenir de l’amour à mettre sous mon oreiller pour protéger mes rêves. Ainsi, dans le plus noir de mes cauchemars, il y a une main pour me serrer et m’éponger le front. Et cette main, c’est la tienne.

   Je le sais, on ne me croit pas fidèle à ce que tu es, et déjà on parle de toi à l’imparfait, mais tu es ma préférence à moi … ma chance à moi.

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